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L'expérience UGC no-limit

5 août 2005

Charlie et la chocolaterie

18432370Date de sortie : 13 juillet 2005

Réalisé par Tim Burton

Avec Johnny Depp, Freddy Highmore, Annasophia Robb

L'histoire :
Charlie, un jeune garçon issu d'une famille très pauvre ne rêve que d'une chose, rentrer dans la chocolaterie de Willy Wonka, la plus grande chocolaterie du monde.
Un jour, Willy Wonka organise un concours en mettant dans 5 tablettes de chocolat un ticket d'or pour entrer dans la chocolaterie. 5 enfants auront donc la possibilité de réalisé leur rêve.

Critique : Examen d'entrée réussi pour Tim Burton pour les contes pour enfants. Ayant lu l'oeuvre originale, j'attendais le réalisateur au tournant sur le côté misérable du début du film qui est nécessaire pour bien comprendre ce qui se passe dans la tête du héros. Peignant une misère dickensienne, Tim Burton réussi là un sans faute. Le reste du film, dans la chocolaterie est fidèle à l'univers de Burton avec un Johnny Depp  en Willy Wonka complètement déjanté et éternel enfant.
Un film drôle et fantastique qui peut plaire aux plus petits comme aux plus grands. J'ai toujours du mal à bien cerner Tim Burton qui alignent des films tellements différents. Quel lien peut-il avoir entre Ed Wood, Edward aux mains d'argent, Big Fish, Beetlejuice et Charlie et la chocolaterie ? Le génie, ou la folie ?

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4 août 2005

Les seigneurs de Dogtown

184299461Date de sortie : 25 juillet 2005

Réalisé par Catherine Hardwicke

Avec Emile Hirsch, Nikki Reed, Michael Angarano

L'histoire : Dans les années 70, une bande de jeunes règnent en maîtres sur leur quartier à Venice en Californie et transposent pour la première fois les figures du surf au skate board. Ce film raconte l'explosion de ce sport à travers ces jeunes que rien n'arrête.

Critique :

Beaucoup à dire sur ce film très surprenant vu le peu d'affluence qu'il a suscité en France, moins de 100.000 spectateurs. On se dit au départ que cela s'adresse essentiellement aux fans de skate, et pour cause, plus de la moitié du film voit s'enchaîner des figures de skates. Mais en fin de compte, même sans être un spécialiste, on se laisse vite prendre au jeu de ces jeunes qui repoussent toutes les limites, allant même pendant l'été de jardins en jardins pour faire du skate dans les piscines vidées.

Parmi ce groupe, trois talents se démarquent ce qui donne l'idée à leur entraîneur de lancer une équipe de skate. Raflant toutes les compétitions, ils vont faire exploser ce sport, le faire connaître de tous et va aiguiser l'appétit de nombreuses personnes. Va ainsi suivre à cette médiatisation l'appât du gain et l'on assiste alors à la croisée des chemins pour ces trois prodiges qui prennent tous des directions différentes, écoutant plus ou moins leur courage, leur raison ou leur égo.

Ces amis que tout unissaient se retrouvent ainsi adversaires et l'on voit ainsi leur évolution. Resteront-ils à jamais séparés ou un évènement les réunira-t-il de nouveau ? Je vous laisse le soin d'aller voir ce film pour avoir la réponse, insistant sur le fait que ce film est très bien réalisé et que l'intensité de cette histoire vraie est assez remarquable.

3 août 2005

La guerre des mondes

18430308Date de sortie : 6 juillet 2005

Réalisé par Steven Spielberg

Avec Tom Cruise, Dakota Fanning, Justin Chatwin

L'histoire : Le Monde est secoué par de terribles orages et des engins extra-terrestres qui sortent de la terre. Tout le monde essaye de survivre et l'on suit cette lutte avec le héros, un américain moyen qui n'a qu'une chose en tête, sauver ses deux enfants.

Critique : Beaucoup de choses à dire sur cette adaptation cinématographique risquée de Spielberg. Tout d'abord, l'adaptation à troisième millénaire est réussie. On suit ces terribles évènements à travers le regard de Tom Cruise, un docker qui connaît mieux sa voiture que ces enfants dont il a la garde pour le week-end. Première chose notable, le suspense tient par quelque chose de rare dans les films "catastrophes", on est à la même place que les victimes, on ne sait absolument pas ce que sont ces énormes engins qui sortent de la Terre. Autre chose appréciable, la tentation était forte de faire un nouvel Independance Day avec des américains sauveurs du Monde, mais là non, pas de moral libératrice, ni attaques contre l'ennemi, le héros se défend, fuit, essaye tout simplement de survivre et de sauver ses enfants avec qui le dialogue est difficile.

On peut également observer pendant une partie du film l'instinct de survie de l'Homme qui devient animal, chose rarement montrée au cinéma. La tension est constante dans ce film avec une alternance bien dosée entre des moments où ils fuient, où ils se cachent et où ils se défendent...

Ce que je peux dire c'est que c'est un film américain, avec un gros casting, des effets spéciaux, un excellent scénario mais que pour une fois et c'est bien là la réussite de Spielberg, ce n'est pas un film à "l'américaine" avec un héos sauveur du monde contre l'ennemi.

Quant à la fin, que l'on doit à l'auteur, même si certains, habitués aux fins spectaculaires des films catastrophes habituels pourraient être deçue, est tout à fait extraordinaire quand on sait qu'elle a étée pondue il y a plus de 100 ans, H.G. Wells était bien en avance sur son temps, tout comme Spielberg.

Un film à voir à tout prix même pour ceux qui n'aiment pas le genre catastrophe, ici c'est totalement différent.

2 août 2005

La moustache

18430438Date de sortie : 6 juillet 2005
Réalisé par Emmanuel  Carrère
Avec Vincent Lindon, Emmanuelle Devos...

L'histoire:
"Qu'est ce que tu dirais si je me coupais la moustache ?"
-Je ne sais pas. Je t'aime avec et je ne t'ai jamais connu sans".
Le film commence comme ca. Marc se coupe la moustache et sa femme ne remarque rien. Il pense d'abord qu'elle fait exprès mais parmi ses proches, personne ne le remarque non plus.

Critique : Ce film semble se dessiner autour du syndrome de la moustache où aussitôt qu'on la coupe, personne ne le remarque et pire, ils jurent tous qu'il n'a jamais eu de moustache. Mais progressivement on se rend compte que la femme de Marc ne se souvient plus d'autres choses bien plus importantes. On pense alors qu'elle est malade. Puis le film se renverse, on pense alors que Marc est fou, entrant avec lui dans une paranoïa inquiétante avant de voir un nouveau renversement.
Dans ce tête à tête où les dialogues difficiles d'un couple laissent souvent la place au silence, on ne sait pas trop sur quel pied danser, attendant enfin que la musique s'arrête pour comprendre le film sans pour autant être satisfait au final.
Le réalisateur nous laisse donc nous faire notre propre idée sur cet homme en plein doute qui a peur d'être seul et peur qu'on ne fasse plus attention à lui.
La dernière demie heure trop lente et décevante ne m'a pas satisfait dans ce film qui pourtant était intéressant. J'ai donc un avis en demie teinte pour ce film qui mérite d'être vu ne serait-ce que pour se faire sa propre idée sur la question.

1 août 2005

Les poupées russes

184253081Date de sortie : 15 juin 2005

Réalisé par Cédric Kalpisch

Avec Romain Duris, Audrey Tautou, Cécile de France

L'histoire: Xavier, écrivain de trente ans va d'aventures en aventures à la recherche de la femme idéale sans jamais la trouver. A travers ses aventures, il retrouve ses anciens amis de "l'Auberge espagnole" à Londres, Paris et Saint Petersbourg et on le suit dans cette histoire drole, dynamique et pleine d'enseignements.

Critique : Pour cette suite particulièrement attendue de l'Auberge espagnole, je suis complètement charmé par cette histoire et ce regard sur la vie dans les yeux d'un éternel insatisfait qui va de filles en filles pour trouver la femme idéale et qui manque du même coup celles qui valent vraiment la peine. On se laisse très agréablement prendre par le dynamisme et les dialogues de ce film dans lequel Cedric Klapisch réussi à nous tenir en haleine grace à un subtil jeu de flashback qui provoque l'envie à chaque seconde de savoir ce qui va suivre. L'effet de cette suite est réussi, avec des acteurs qui ont progressé en 5 ans, une réalisation affinée et un humour toujours présent. A noter que la deuxième moitié du film est en anglais puisqu'il rencontre tous ses anciens amis de Barcelone et que le passage du français à l'anglais se fait sans pour autant créer une cassure même si cela correspond à une certaine perte de rythme de l'action.

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L'expérience UGC no-limit
  • Avec une carte UGC illimtée en poche, je tente l'expérience d'aller au cinéma pendant un an quand je veux, pour voir ce que je veux. L'expérience sera-t-elle concluente, suivez-la avec moi et n'hésitez a faire partager vos points de vue sur les films
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